Marion

Roman de la Transition

Saison 1

L’écriture du blog, comme celle du roman est féminisée* par choix

Bienvenue !

Agir au quotidien


Déplacement, alimentation, hygiène, logement, au quotidien, on peut faire beaucoup déjà.

Les ressources sont nombreuses, notamment sur Internet pour changer, aller vers le zéro déchet, vers une consommation locale et bio, respectueuse de la Nature, des ressources et des femmes* qui les produisent.

Je souhaite mettre en avant quelques domaines importants, qu’à mon échelle, je pratique.

Alimentation

Aller dans les petits commerces bio et locaux, dans les self-services des fermes, plutôt que dans les grandes surfaces, acheter local et de saison. Acheter moins mais de meilleure qualité.

Acheter bio : https://crevette-diplomate.fr/dis-moi-dou-viennent-les-aliments-je-te-dirai-si-tu-te-trompes/

L’épicerie Baeriswyl et le magasin vrac La Ruche éco à Echallens, par exemple.

Quelques conseils de démarrage :

« Le zéro déchet ou comment lutter contre les méfaits du plastique »

https://crevette-diplomate.fr/le-zero-dechet-ou-lutter-contre-les-mefaits-du-plastique/

Devenir végétarienne*.

Réfléchir à son alimentation, envisager le jeûne, il en existe différentes formes, cela remet en perspective la manière de manger, surtout dans nos sociétés occidentales de surconsommation, de fast food, etc.

Le documentaire Notre pain quotidien est particulièrement frappant pour montrer l’envers du décor de la nourriture industrielle et de l’agriculture pétrolière-chimique. En voici la bande-annonce :

Déplacement

Privilégier les transports publics quand c’est possible. Renoncer à prendre l’avion. Se déplacer à pied, en trottinette, à vélo, en train, dès qu’on le peut.

Voici une série d’articles percutants pour songer à … Supprimer les voitures! de Crevette diplomate :

https://crevette-diplomate.fr/pensons-plus-loin-supprimons-la-voiture-facteur-d-inegalite/

Hygiène

Aller vers le zéro déchet dans la salle de bain et pour le ménage…

Mis à part la difficulté de changer ses habitudes (dentifrice en poudre, brosse à dents avec le manche en bois, savon au lieu du flacon de gel douche, drôle de lessive qui ressemble à de l’eau – lessive faite avec de la cendre!), les bénéfices sont nombreux : c’est zéro déchet, donc ni tri ni emballage à jeter après les courses, c’est bon pour la santé, et en faisant cela, on supprime progressivement les produits toxiques de la maison. En plus, souvent, ça dure plus longtemps, par exemple, un shampoing solide dure 6 mois (il remplace donc 2 à 3 flacons de shampoing industriels).

Pour les enfants, notamment les bébés, il y a les couches lavables, le gant de toilette au lieu des lingettes… et on peut même faire « sans couche » (ai-je lu dans un article du journal romand Moins)! A titre personnel, j’ai utilisé les couches lavables pour mes filles. En Suisse, et aussi en France, les parents qui font ce choix sont encore rares, mais au Canada par exemple, il existe un système organisé de ramassage et nettoyage des couches lavables, incroyable! Comme on organise le ramassage des poubelles.

Habillement

On peut aussi acheter ou échanger/se faire prêter des vêtements seconde main au lieu d’acheter du neuf made in China ou Bangladesh pour les bébés et les enfants.

On peut aussi acheter d’occasion en tant qu’adulte. Ainsi qu’acheter des vêtements éthiques, c’est souvent plus cher, et le choix est plus restreint que dans les boutiques de fast fashion, mais on sait pourquoi on achète ces vêtements ou ces chaussures. Ca fait sens au niveau écologique et au niveau social, ces vêtements n’ont pas pollué toute la planète ni été produits par des personnes exploitées et sous-payées à l’autre bout du monde pour produire des profits immoraux. J’ai cessé d’acheter des vêtements neufs issus des magasins de fast fashion en 2016 pour ma fille et moi, suite à la lecture du livre No Logo de Naomi Klein. https://www.telerama.fr/idees/que-reste-t-il-de-no-logo-de-naomi-klein-15-ans-apres,124097.php

Logement

Concernant le logement, agir au quotidien est plus difficile, car cela nécessite parfois des travaux. Par exemple, rénover quand c’est un logement existant, pour améliorer l’isolation des murs, du toit, du sol, des fenêtres, de réfléchir au moyen de chauffer, mettre des systèmes de récupération d’eau, par exemple pour les chasses d’eau des toilettes. Ou encore installer des toilettes sèches. Cependant, ces deux derniers éléments sont assez rares, faire cela s’avère compliqué, peu d’artisanes* le proposent. Une de mes amies* n’a pas réussi à utiliser l’eau de pluie quand elle a rénové ses toilettes, parce qu’il aurait fallu un aménagement spécial. Une autre amie a installé des toilettes sèches, qu’elle utilise avec ses enfants, mais pas son époux (de réelles réticences existent). Il est rare d’utiliser des toilettes sèches, et changer ses habitudes est difficile, mais pour autant, utiliser une poignée de copeaux qui sent bon le bois au lieu de tirer la chasse, c’est agréable et aussi silencieux!


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